
La Trilogie des périls constitue la suite d’une première trilogie, la Trilogie des joyaux. Comme lorsque l’on retrouve avec plaisir Garion pour la Mallorée, on a ici affaire au même phénomène avec Emouchet. Excepté que celui-ci a fort à faire d’entrée de jeu…
Résumé du premier tome : "Je le savais, j’étais rentré à Cimmura avec le sentiment du devoir accompli, heureux d’avoir sauvé la vie d’Ehlana et tout remis en place : le Bhelliom au fond de la plus profonde fosse de l’Océan, Dolmant à la tête de l’Église d’Elénie. Azash, Annias et même Otha, le roi-limace, étaient morts.
Mais, foi d’Émouchet, j’avais un mauvais pressentiment. Les nouvelles que m’apportaient Ulath, Tynian et Bévier n’étaient pas bonnes. Il n’était question que de disettes, d’épidémies, de troubles. Mes pires craintes se confirment : dans tous les États du continent, des héros de l’antiquité soulèvent le peuple. De prétendus justiciers incitent les nobles à se révolter contre l’Empire de Tamoulie. Et il y a pire : les Trolls ont quitté leur foyer natal et envahi le nord de la Dalésie. Des guerriers reviennent d’entre les morts. Un nécromancien — homme ou Dieu — ramène des armées du plus lointain passé, fouille dans le folklore et donne vie à des monstres redoutables : des vampires, des goules, des hommes de l’aube et même ceux-qui-brillent.
Je savais qu’il nous faudrait subir un interminable hiver jusqu’au retour des Dieux. Je n’avais pas prévu que nous devrions affronter un nouvel ennemi auprès de qui les Dieux des Trolls étaient de joyeux drilles."
1. Les Dômes du Feu
2. Ceux Qui Brillent
3. La Cité occulte
Mon avis : Eddings se caractérise notamment par l'importance extrême apportée aux dialogues. Les descriptions sont minoritaires alors que les échanges entre les personnages principaux occupent la majeure partie des romans. Ca peut destabiliser dans un premier temps mis au final ça me permettait de mieux connaître et apprécier (ou détester) les héros. C'est particulièrement vrai pour la trilogie des joyaux et des périls.
Les dieux styriques sont plus mis en avant et les styriques ne se réduisent plus à Séphrenia, ce qui crédibilise un peu plus leur culture. De plus,sur la fin qui traîne en longueur et perd de son intérêt quelques 100 pages avant la fin pour un final ultime de quelques pages plus réjouissant. Une des caractéristiques de cette fin est d'ailleurs la volonté des époux Eddings de marier quasiment tout le monde.
Pour ma part j'ai trouvé la trilogie des périls un cran en-dessous de celle des joyaux où les personnages étaient plus entiers et l'histoire plus claire. Certes, certains nouveaux personnages comme l'empereur ou Elysoun valent le détour, mais la plupart des nouveaux arrivants me paraissent fades.